C’est au mois de mars que France Pub et l’IREP (Institut de Recherches et d’Etudes Publicitaires) font un état des lieux du marché publicitaire de l’année précédente.
En 2012, force est de constater que le secteur observe une baisse avec les recettes publicitaires des médias qui s’élèvent à 13.3 milliards d’euros, soit -3.5% par rapport à 2011, et des dépenses de communication des annonceurs à 31 milliards d’euros, soit une chute contenue de -1.3%.
Si l’on se réfère à l’année 2007 (avant la crise), le marché publicitaire a perdu en 5 ans 2 milliards d’euros sur les 5 médias historiques (Télévision, Presse, Publicité Extérieure, Radio et Cinéma, hors leurs activités Internet), dont 1.5 milliards pour la presse.
Dans un contexte économique difficile, le mobile (+29%) et Internet (+6.2%) sont les médias qui progressent le plus. La télévision (-4.5%), la radio (-1.2%), la presse quotidienne nationale (-8.9%) ou les magazines (-5.5%) souffrent davantage.
En termes de dépenses, il est important de noter que les objectifs des annonceurs en 2012 ont été de limiter les effets de la crise sur la consommation des ménages. Ainsi, les actions de soutien de ventes, de génération de trafic sur le terrain et de fidélisation ont été renforcés, offrant une position pratiquement stable à leurs domaines respectifs : le marketing direct (29.2% de parts de marché), la promotion (dont la publicité par l’objet – 16.8% de parts de marché), l’affichage (4.3% de parts de marché).
Source IREP – France PUB 2012